jeudi 16 juillet 2009

La Rencontre



j’ai décidé de continuer, qui ne risque rien n’a rien, pendant tout le chemin, je me suis rappelée, comment on s’est rencontré à quoi il ressemblait, je me demandais s’il a changé ou pas. Là, il y a une place juste en face du café, au moins un bon côté aux sorties tardives.

Je sors, Faillis me casser les dents en sortant j’ai oublié d’enlever la ceinture. Une chance que je n’ai pas mis mes souliers à talon. Maladroite que je suis.
Les clefs sont dans mes mains, la voiture est fermée, je n’ai pas oublié les phares. Good! Ouff!! Let’s take a deep breath, respires- expires. Là, je suis prête.
J’ouvre la porte du café, les lumières sont tamisées très subjectives, des sofas tout au tour au couleur chaude, des petites tables, et quelque chaises rustiques. Des Albums et poèmes habillent les murs, ce n’est vraiment pas un café c’est un bistro, il y a une odeur très intrigante qui rempli l’atmosphère.

Je scrute tout au tour il y a quelques couples assis, des habitués et au fond assis sur un Fauteuil, Ce trouve le but de mon déplacement.
Le voilà, assis avec assurance, un livre en main, Il ressemble vaguement aux souvenirs que j’ai de lui, il a changé et ça se voit.

Je m’approche, je fige debout à côté de la table, Il baisse son livre. Il sourit, (Yeah! C’est lui). Il se lève :

- Hey hey! Salut, Enfin.
- Je sais, je suis en retard, excuses moi. Sortir du lit à une heure du matin, ce n’est pas quelque chose que je fais très souvent.
- Well, you’re here that’s the goal.

Putain sa voix, j’ai oublié le son de sa voix, Wow, maintenant, je n’ai pas seulement des frissons qui traverse le long du corps mais j’ai le ventre noué.
Je prends place, je suis intimidée, tout le passé refait surface comme si c’était hier.


- Wow, you change, you look amazing.
- Merci, merci, tes cheveux, ca te va à merveille, ca fait longtemps que tu les as coupés.
- Merci, je vais finir par m’habituer, ca fait quelque semaine déjà. Ma copine a fini par me convaincre.

Douche froide, je l’ai oublié celle- là.

- Elle t’a convaincue. Impressionnant.
C’est du solide, alors.
- C’est une bonne fille, I like her. Tu as beaucoup changé de la jeune fille qui sort de l’adolescence, à une Belle, Séduisante femme.
- Merci, (on va continuer longtemps à se flatter dans le sens du poil), bon quoi de neuf?
Comment ça se fait que tu es de retour. Je croyais que tu ne voulais plus rien savoir de Montréal.
- just get tired, I guess. et en plus j’ai des trucs à régler, depuis la mort de mon père, you know, j’avais laissé mes affaires chez mon frère puis là, il voulait que je revienne pour prendre soin de tout ça.

La discussion avancée et je plongeai plus dans le passé, imaginant ses lèvres encore une fois sur les miennes, ses mains qui me prenaient comme si j’étais fragile.
Il parlait, parlait me raconter tout ses voyages et ses rencontres. Puis d’un coup il s’arrête et là, je sens ses yeux qui me déshabillent, l’atmosphère devient intense, on pouvait carrément sentir nos respirations. Il faut que je trouve une solution pour sortir de cette intensité.

- Je vais aller fumer, et faire une commande, j’ai faim. Tu veux quelque chose.
- Non, merci, I’m Ok.
- Ok,
( Je me lève, il prend ma main
- You don’t have to do this.
Et il me tire vers lui, et avant que je me rende compte, il m’embrassait.)


Non ça ne s’est pas passé comme ça,
Je me lève, il prend effectivement ma main. Et il me dit: “I’m happy to see you again”. Je souris. Et je prends la fuite.

Je fais ma commande et je me dirige vers la porte, Bon dieu, Bon dieu, qu’est ce qui se passe
J’ouvre mon paquet, putain j’ai oublié mon feu. Et Merde, pas question de rentrer toute suite. La porte s’ouvre. Oh! Non, non, pas là.

Oufff!! Juste un autre fumeur.

Ah je vais pouvoir allumer ma cigarette. Qu’est ce qui me prend. Calmes- toi! Il est plus à toi passes à autre chose.
Je rentre, je me ressaisis. Je prends ma commande ce n’est pas quelque chose mais j’ai faim.

Il ne m’aide pas, il est entrains de me scruter à la loupe.

- Qu’est ce que tu regardes.
- Rien, ca fait juste longtemps. Puis voilà.
- J’ai changé tant que ça?
- Oui, ça t’étonne.

Je décide de rentrer chez moi aussi vite que le sandwich finit.

- Je vais rentrer, il est tard. Puis je dois me réveiller tôt.
- Ok, ok. Avec son sourire qui veut dire pas besoin de te justifier.

Merde, il sent que je suis dans tous mes états.

En sortant, comme une conne, ou par habitude, je dis :
- Tu veux que je te dépose.
- Ah! Why not?
Ouais, Why not? Stupide, Vraiment stupide. Qu’est ce qui me prend.

3 commentaires:

Hamil al amani a dit…

Encore une histoire, je le sens, qui va se terminer en queue de poisson. Ces deux là, ce n'est pas encore cette fois-ci qu'ils vont conclure, ma... main à couper!
Et avec ça, on dit que les femmes sont des objets (zobs jets? Désolé, je nai pas pu me retenir)et qu'au chocolat, les femmes préfèrent le choc au lit. Des histoires, tout ça. La triste réalité, elle, est tellement BCBG que c'en est bête à pleurer.
Mais l'espoir faisant vivre, peut-être la suite des évènements prouvera-t-elle que j'ai tort? :-)

Charme Psylle a dit…

tu veux vraiment savoir ce qui te prends? :-)))

Charme Psylle a dit…

tu veux vraiment savoir ce qui te prends? :-)))