jeudi 31 juillet 2008

Parce que vous le valez bien!


L’homme parfait n’existe pas ! point !
L’homme presque-parfait, lui, est une espèce rare dont la peau est très recherchée. Il est massivement traqué par une horde de furies carnivores prêtes à tout pour avoir sa tête en trophée, et sa queue résignée à domicile.
L’homme presque-parfait, a fait des classes prépas avant d’intégrer une très grande école : c’est qu’il est intelligent !
L’homme presque parfait quitte très tôt sa tribu, parce que c’est un mâle dominant qui a du mal à vivre dans un milieu exclusivement matriarcal ou patriarcal : c’est qu’il a de la personnalité !
L’homme presque parfait vit dans son trois pièces parfaitement meublé et parfaitement rangé : c’est qu’il est propre et organisé.
Il se déplace en troupeau avec la bande de potes, tous cadres et tous très sélectifs, suivis de très près par la horde de furies en tout genre : de la bimbo décolorée à l’intello lunettes et tailleur sexy, en passant par la presque-voilée de bonne souche et élevée dans un milieu traditionnel.
Vous l’aurez compris : l’homme parfait est tellement entouré de monde que ça fait foule, et pour se frayer un chemin et arriver jusqu’à lui, entre la bande de furies qui excellent en pièges et embuscades, et le troupeau de potes, en juges impitoyables, qui vous scrutent et sont attentifs à vos qualités et défauts, sans oublier la môman qui ne trouve pas d’égale à son « perle » de fils…c’est vraiment un projet périlleux. Et si vous y arrivez quand même, après un long et sanglant combat et après moult ruses et stratégies, vous ne dormirez jamais que d’une oreille et que d’un œil, parce que l’homme presque parfait, même casé et en cage, reste traqué et apprécié par toutes les dévoreuses d’hommes.
Faites-moi confiance, l’homme parfait c’est justement celui que vous avez sous les yeux, qui est plein de défauts, mais tous ses défauts le rendent encore plus craquant. Celui qui n’est pas très beau mais que vous aimeriez aveuglément, parce que l’amour ne voit que le meilleur chez l’autre. C’est celui qui est maladroit mais qui vous fait rire. Celui qui galère avec ses fins de mois, mais uniquement parce qu’il aime vivre et dépenser pour son propre plaisir et des fois pour le votre. C’est celui qui vous met au premier rang : vous êtes unique, exclusive, et il vous traite comme une princesse…parce que vous le valez bien.

Martini rouge



jeudi 24 juillet 2008

mon fils


Enfant, j’avais un souhait des plus bizarres : je rêvais à être mère célibataire ! combien d’après-midi passés à jouer à la maman d’une poupée hirsute, se refusant à l’aide d’un homme.. j’ignorais tout des hormones dans le temps..
Puis vint l’adolescence et j’appris que le corps a des raisons que le cœur ignore, la raison même s’en effrite comme la poudre d’escampette !
Mais dans ma tête, quand ces molécules du péché ne bouillonnaient pas dans mon organisme, revenait ce rêve bizarre d’élever seule ma progéniture.. il faut juste se rappeler qu’en ce temps là, on considérait encore les femmes divorcées comme des lépreuses à bannir de la société !
Je rêvais de me marier puis de me débarrasser de mon homme par quelque moyen fantaisiste et voilà que je me retrouverais divorcée ou veuve (avec un petit penchant pour le veuvage) avec mon fils ou ma fille, un boulot chouette, un appart pas trop mal et une vie superbe…
15 ans plus tard je suis cette femme ! enfin presque…
Divorcée, avec un fils de 6 ans, un boulot chouette, un appart pas trop mal mais une vie chiante dans une société chiante.. pas si mal finalement si on sait composer avec la merde !

- Discussion vaine avec une parfaite inconnue dans le parc qui embrasse mon fils et lui offre un sachet de pop corn douteux (heureusement qu’il sait quoi en faire) :
« il a quel âge ? »
« 6 ans ! » sourire forcé
………
………
………
Propos vains m’empêchant de réfléchir à mes problèmes..
……...
« non, je suis divorcée. »
« meskinaaaaaaa ! meskiiiiiiiiiine ! »
« je vais bien merci » avec un vrai sourire cette fois..

Vous imaginez bien que mon sourire disparaît aisément à la réitération incessante de ces mots pour le moins agaçants…

- Discussion avec ma mère le jour de la sacro-sainte fête du mouton :
« Charme Benti, tu connais le frère de Hasnaa ma coiffeuse ? wiiiiili c’est un gentil garçon, qui vient de divorcer ! il était marié à une française et maintenant il n’aspire qu’à rencontrer une marocaine qui partage sa culture et .. »
« et moi je n’aspire qu’à être seule maman, à vivre avec mon fils ! »
« mais.. et ton fils tu y as pensé ? »
« qu’est ce qu’il a mon fils ? il voit assez souvent son père et nous faisons de notre mieux pour lui offrir un certain équilibre ! et ce n’est ni avec un beau père ni avec sa belle mère qu’il se portera mieux ! alors pitié ne vous en mêlez pas ! »
« quoi ? mais bien sûr que je m’en mêlerai, je suis ta mère ! je suis dans l’obligation de te protéger contre toi-même ! »
(celle là c’est sa meilleure réplique, elle ne passe jamais sans me filer le rire hystérique !)
« maman, je ne crois pas que papa sera content si je pars avant le déjeuner.. c’est pas pour vous deux qu’il a acheté ce mouton tu le sais très bien ! alors regarde le jouer avec son petit fils et ose me parler de ton obligation ! »
…….

Que maman prenne mon divorce pour un échec ne m’atteint pas tant que ça mais qu’elle s’octroie cet « échec » là et en fasse un cauchemar qui lui coûte ses plaques de Lexomil.. je suis larguée.. doublement !

- Discussion avec ma voisine qui offre gentiment de me garder mon fils pour une soirée avec les folles… gentiment mais pas gratuitement :
« Charme, il faut que tu te maries, ça ne peux pas durer ainsi ! »
« pardon ? pourquoi tu dis ça ? »
« ben ta situation est difficile ! la pauvre tu dois élever seule ton enfant, tu n’as personne pour le garder.. »
« tu sais si je me marie, mon fils ira certainement chez son père ? et combien même je le garde c’est pas mon mari qui gardera mon fils ! »
« euh.. »
« tu sais si ça te dérange de le garder je comprendrais, il y a la maman de « Sainte-ghir-touche » qui me le garderait avec plaisir ! »
« non, non ! qu’est ce que tu vas chercher ! Oullah qu’il ne quittera pas la maison ! »

Désolée de vous avoir sapé le moral cette sortie là les filles..

C’est pas comme ça que je voyais mon célibat.. il fallait pas me laisser regarder ces séries où la super-maman s’envolait au secours de bébé le rendant fier ! les enfants se font vite de ces idées..
Le pire dans mon histoire, c’est que le papa a toujours été vraiment super et que notre divorce quoique légèrement amère n’a pas nui à l’amitié qui nous liait avant le mariage.. il n’y avait tout simplement plus de sentiments..
Mais c’est à de parfaits inconnus, totalement anonymes et totalement insignifiants que je dois rendre compte de ma vie et de celle de mon fils..
Chaque jour !


Charme Psy

lundi 21 juillet 2008

L’allumeur (2), ou une histoire de Q...


La tête dans le Q, j’allume mon pc et mon téléphone portable avant de me diriger vers la machine à café qui se trouve dans un cul-de-sac. En attendant qu’on équipe les machines d’un dispositif de caféine par intraveineuse, je me contente d’avaler, cul sec, trois gobelets de café super sucrés pour sortir ma tête de mon postérieur. Je me demande comment font les culs-de-jatte qui se réveillent dans mon état…

« Regarde ! dakchi skhouuuun ! » me lance Hassan, le gnome au regard vicieux chargé de la revue de presse, en déposant le dernier Tel Quel sur mon bureau.

« Avale ta bave et retourne bosser allah ya3tek el wil ! » lui dis-je, dégoutée à la vue de sa main qui frottait son torse poilu. Mais poilu de chez poilu, comme si ,bébé, on l’avait enduit de colle avant qu’il ne tombe dans un sac de poils pubiens.

Effectivement ! Tel Quel, fidèle à ses couvertures à scandale a subtilement mis en scène un couple en plein ébat dans une sorte de placard traditionnel pour illustrer le titre de son enquête spéciale « Sex in the Medina ».

Je venais à peine de feuilleter les deux premières pages et d’apprendre ce qu’était un PCR (Plan Cul Régulier), qu’une petite queue (hum) se forma devant mon bureau. Je compris alors que Hassan le gnome poilu avait déjà fait de la pub au Tel Quel…

Moi qui voulais oublier ma pathétique expérience Q avec l’allumeur, c’est raté ! Tant pis, on dirait qu’il n’y a que le Q dans la vie… alors je vide mon sac !

Toujours fidèle à son mode opératoire, l’allumeur me téléphona hier un peu avant minuit, en rentrant certainement d’un déplacement.

« Ben j’étais sur la route et j’ai pensé à toi, en me demandant si tu préférais que je prenne à droite ou à gauche ? »

« Je la préfère tout droit ! »

« Hein ? je parle de la route, si tu es dispo pour me voir je prend à gauche sinon je rentre chez moi par la droite ! »

« Ah OK ! je t’attend ! »

Je wizzai Charme Psylle sur MSN en faisant sauter mon pyjama Snoopy.

Moi : « Psylle ! L’allumeur arrive dans 5 minutes me voir ! Je vais mettre une jupe et mon tit string rose ! »

Psylle : « Non ! ne met rien c’est mieux :-p! ».

Moi : « LOL ».

Un coup de blush par-ci, un pshiit de parfum par-là. L’allumeur bipa enfin. Il était devant la porte.

Arrivée dans le jardin, je me rappelai soudain des paroles de la « sage » Psylle. Je balançai alors ma petite culotte derrière un buisson de marguerite. Faudrait juste penser à la récupérer après, sinon j’aurai du mal à expliquer que je l’ai mise à sécher vu que le balcon de ma chambre donne sur le côté opposé !

Passés les salamalecs et le bisou de rigueur, je pris un malin plaisir à voir sa tête à l’annonce du « au fait je ne porte rien sous ma jupe ». J’étais surtout amusée de voir son short se gonfler d’un seul coup, lorsque je le défiai d’aller vérifier. Ses mains que je dirigeais vers l’intérieur de mes cuisses, étaient soudain devenues glacées. Hmm un peu de fraicheur n’était pas de refus !

« Pouff !! tu as osé ! mon dieu la chaleur qui émane de ton four, par contre là c’est pas encore humide ! »

Moi : « Pour arriver à l’eau, faut puiser mon cher ! ».

Et il ne se fit pas prier pour aller sonder des terres jusqu’à ce jour, inconnues de lui.

Moi : « Des nouvelles de Salima, toujours en mode recherche mari désespérément ? »

L’allumeur : « ouais, un peu trop pour être fréquentable ! … et toi ? tu cherches un mari ou tu cherches une quequete ? »

Moi (sentant la chaleur irradier mon bas ventre): « plutôt une quequete had sa3a »

L’allumeur (en pianotant habilement mont-vénus) : « Je me suis déjà proposé ? »

Moi (dans un demi-soupir): « Faut dire que non ! Tu te proposes enfin ? »

L’allumeur : « oui mam’zel ! au fait tu ne t’es jamais demandé pourquoi on ne l’a jamais fait avant ? »

Moi : « Si, faut dire que ça relevait presque de l’occulte ! »

L’allumeur : « disons que c’est plus cool quand c’est vraiment voulu, genre qu’on veuille vraiment ma quequette, tu vois ? »

Moi (haletant): « heu j ai bien peur que non, mais continue… »

L’allumeur : « ok je reformule… »

Moi (les yeux mi-clos): « Noon ! ta main ! continuuuue, t’arrêtes pas … »

Il devait de temps en temps (malheureusement) interrompre son pianotage à la vue d’un passant, ou de Mustapha le gardien qui regardait du coin de l’œil de temps à autre.

L’allumeur : « Je déteste ta rue, la mienne est moins fréquentée. »

Moi : « et moi je déteste ta voiture, elle n’a pas de vitres teintées opaques ! Et puis je détestes les rues tout court ! tu ne penses pas qu’il y en a marre des ruelles ? Et qu’on devrait peut-être penser à un endroit où on pourrait donner libre cours à nos explorations sans se soucier du gardien ou des passants ? »

L’allumeur : « Oui tu as raison, on prend RDV dès maintenant ! mais je te préviens, ça va griffer ! ça va mordre ! ça va faire mal !

Moi : Je ne demande qu’à voaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrr. Finis-je par crier en atteignant le nirvana. Ouuufff !

Mes cuisses ruisselaient ainsi que sa main.

L’allumeur : « Ouh là, va me falloir des mouchoirs là !ouuh ! tu peux m’en passer ? ils sont à l’arrière des sièges. »

Je m’exécutai illico presto, et à peine je me cambrai pour atteindre la boite à mouchoir qu’il se mit à explorer mes fesses et ma grotte qui devenait de plus en plus humide. Je mis une éternité pour trouver la boîte, mais juste assez pour jouir une deuxième fois.

Moi : « et si je m’occupais un peu de toi ? » lui dis-je en dégrafant son short et en me saisissant de sa boîte à vitesses.

Sans dire un mot, il appréciait, les yeux mi-clos, mes mains habiles et ma bouche gourmande.

L’allumeur (dans un murmure) : « Aah ! ce qu’il serait bien mieux en toi là ! »

Moi : « Oui mais bon la on est coincé dans la voiture dans une ruelle fréquentée, faudrait vraiment next time se trouver un coin. »

Et puis, puis son téléphone sonna : « Oui maman, c’est bon ne m’attendez pas pour diner mais je rentre dans pas longtemps ».

Moi : « Maman ? ».

L’allumeur : « eh oui ! Mais pourquoi elle gagne toujours !? dit-il en se dirigeant vers l’intérieur de mes cuisses en m’embrassant minou et compagnie.

Je pense que si j’étais un escargot, j’aurai laissé des traces partout tellement j’avais mouillé !

Et puis il rentra chez lui. Et j’étais sur un nuage, fantasmant sur la prochaine fois où on allait « vraiment le faire » ! Je récupérai ma culotte de derrière le buisson, et à peine dans ma chambre que je reçu un texto de lui : « J’ai trop envie de te la mettre »…auquel je répondis : « ne t’avise pas de venir la prochaine fois si ce n’est pas pour me la mettre alors ;-) » et puis se sont enchainés les textos :

Lui : « comptes-y ! »

Moi : « au fait, j’avais pas très bien compris pourquoi on ne l’a jamais fait avant tout ce temps la, même quand on était ensemble… »

Lui : « C’était à cause de ton ex, c’était un ami à moi et je bloquais par rapport à ça, et la vérité je bloque toujours et je me dis qu’à cause de ça on ne le fera jamais peut-être… »

Whaaaaaaaaaaaaaat the fuck ???? J’étais sur le Q !

Moi (énervée) : « je pige pas là, mon ex, ça fait 4 ans déjà et il s’est marié et a un gosse ! il a refait sa vie. Moi je suis célibataire. C’est quoi le blème ? »

Lui : « Désolé c’est comme ça il y a des choses que je ne contrôle pas. Bonne nuit."

Moi (essayant de me calmer sur le ton de la plaisanterie) : « Ah ! il va falloir que je te viole alors ! doit-on en arriver là ? :) »

Pas de réponse.

Moi (méga excédée) : « Ecoute, je ne crois pas un mot à ton explication bidon. Quand on arrive à fourrer ses doigt bien profond dans le minou, on ne devrait avoir aucun scrupule à y fourrer sa quequette aussi sauf si on a un problème d’une autre nature…

Alors, à suivre ? ou game over ? rien ne va plus…faites vos jeux !


Sainte_wa zmar_Ghir_Touche