lundi 30 juin 2008

Loi fumante

Je crois que le Maroc est le pays où l’on ne pourra jamais appliquer la loi concernant « la cigarette en lieux publiques », et vous savez pourquoi ? J’ai constaté que nous fumons justement partout, sauf à la maison : Dans les terrasses des cafés, à l’intérieur des cafés, dans les restaurants, dans la voiture, au bureau, sur le balcon… partout, sauf à la maison. Les femmes surtout, mais aussi les hommes qui vivent encore chez papa et maman, version « alwalid wa lwalida ». c’est que, il ne faut surtout pas fumer devant les parents « wili wili , c’est qellat aladab » un manque de respect et d’éducation grave, pouvant frôler l’incident diplomatique et passible de « sakht » et diverses malédictions.
Le problème ce n’est pas que l’on fume, mais qu’on se fasse prendre en train de le faire. Je n’ai jamais capté l’extrême finesse de cette nuance, mais il paraît qu’il vaudrait mieux faire semblant de ne pas fumer, pendant que les parents font eux font semblant de ne rien sentir (et pourtant qu’est ce que ça pue !). Voilà, donc le tout c’est de faire semblant, comme à peu près tout dans notre vie finalement. On fait semblant de rester vierge et de se préserver pour le mariage alors que maman doit bien se douter que ce n’est pas chez la copine qu’on passe la nuit du samedi, on fait semblant d’assumer notre liberté de femme et jouir de notre émancipation alors qu’on se cache pour aimer, on fait semblant d’être accomplie dans notre boulot alors qu’on pèse sous le poids de l’inégalité des chances et des salaires, on fait semblant d’être à l’aise dans notre rôle de fashion victime alors qu’on se retrouve entre les mateurs qui nous déshabillent du regard les semi-mateurs qui profitent discrètement du spectacle et nous crachent dessus dans notre dos et les autres qui sont pour la liberté des femmes sauf bien sûr les leurs ( sœurs cousines femmes et filles…). Pour résumer : on doit quitter le matin la maison, où l’on est scrutée sniffée guettée et traitée comme une petite ado de treize ans, pour s’engager dans une rue où l’on aime bien nous mater tout en nous crachant dessus, pour arriver au boulot où l’on doit travailler tout aussi dur que les collègues mâles sinon deux fois plus dur si l’on veut s’aligner et avoir plus au moins les mêmes chances, en restant féminine, coquette, sans toutefois distraire les pauvres collègues sensibles aux charmes et courbes féminines, en espérant entre temps rencontrer un homme qui nous aimerait pour ce qu’on est ( au fait qui est-on au juste ? il m’arrive de me perdre) tout ça sans fumer à la maison, et même pas dehors ? Je vous le dis, cette loi fumante pourrait avoir des incidences graves sur la santé mentale des femmes et par le même biais celle de toute la société. Oubliez de la voter ça vaudrait mieux pour tout le monde.

PS 1: je ne fume pas, mais je comprends !

PS2 : le moment rêvée, c’est celui où l’on se libère de nos vêtements étriqués, des préjugés et des regards, où l’on se prélasse rideaux fermés sur un canapé, avec un remontant (chocolat, cigarette, café, séries débiles, film de nana, campari ou martini …) où l’on est juste face à soi même sans retouches, sans scénarios à jouer, et sans contraintes. On exige de nous beaucoup de choses irréalisables, et humainement impossibles.
Martini rouge


lundi 23 juin 2008

Envol à l'étalage! (1)




Je ne sais pas si je suis la seule à trouver des hommes sur les étalages des supermarchés…
Sérieux ! je rigole pas !
Rien que demandez à Sainte Ghir Touche !!

Marjane dimanche 18h30 :
Je me balade avec un panier qui déborde alors que je ne devais m’acheter que des serviettes fines plutôt que les matelas proposés par Hassan l’épicier (à croire qu’on nous fait payer nos épanchements)… déjà que ça commence à peser lourd quand l’autre miss décide soudain que les mascaras Meybeline des grandes surfaces sont de meilleures qualité et garantie… j’ai envie de vociférer et de crier ma rage devant l’énorme queue qui se dresse devant moi… tiens ! Devant cette même réflexion ma rage s’estompe et s’esquisse mon mi-sourire vicieux que reconnaissent bien les filles ! N’est-ce pas les filles ?
Je la regarde indulgemment et lui lance un « j’attends » bref, assez bien dosé en patience (qui n’est pas vraiment ma plus grande qualité)…
Sur ce, miss Ghir Touche me sourit sans trop oser me demander pourquoi je souris… ce serait perdre du temps et elle me connaît ! Elle s’en va en direction du rayon beauté en me lançant :
« Vas-y prendre la queue ! »
Qu’est ce qu’il ne faut pas me dire !!!
« Je prends laquelle ? » dis-je en souriant de plus claire et en me retournant mater les spécimens mâles qui rodent dans les rayons…
« La plus grosse bien sûr ! » dit-elle en ricanant avant de disparaître :)
Cette fois je ne peux m’empêcher de me défaire de mon humeur grincheuse surtout en m’imaginant choisir une queue dans le rayon frigorifié… avec ce qui va avec bien évidemment ! Je me retourne pour me diriger vers la caisse avec un p’tit air en tête et sur la bouche :
« Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ? »
Et Paf !!
Il est là à peine deux pas derrière ou plutôt devant ! Il a une boite de champignons noirs en main et une menace de fou rire se dessine sur sa face… je sais pas pour les autres ingrédients mais je doute que les champignons puissent avoir un si grand sens d’humour !!!
Fidèle à moi-même, je le regarde à peine… il est plutôt bien foutu mais, mes intentions dévoilées, je préfère reluquer d’autres maux... oui ça donne mal à la tête un beau mâle…

5 minutes après je suis devant la caisse, Sainte Ghir Touche au téléphone quelques mètres à l’extérieur et son mascara coincé sur la file des produits puisque sans référence…
A quoi bon dire que ça m’énerve ? À quoi bon râler après Ghir Touche qui roucoule avec l’Allumeur ?
Je me retrouve à siffloter le même air que tout à l’heure :
« Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? »
Derrière moi une fragrance musquée d’intensifie d’un coup et une voix me murmure :
« J’ai oublié les cornichons ! Si je m’en vais les chercher j’en perds la queue… »
Inutile de me retourner pour reconnaître le mec des champignons comiques !
« Que puis-je pour vous alors ? » rapidité, efficacité ! Telle est ma devise !
« Partageons votre boite ce soir autour d’un dîner ! » voilà qui est direct !
Ça mérite un regard et un matage intensif…
Je me retourne vers lui en m’apprêtant à un « yeux de fer » d’enfer ! Un beau vert gris qui me cloue depuis 1m90…
Faut savoir que derrière mes apparences glaciales et mon regard méprisant, ça chantonne pas mal dans ma tête !! tout événement ou situation se conjugue dan ma tête à une chanson ou un air qui retentit plus ou moins fort à l’intérieur… ma stéréo interne n’est jamais au Mute !
« I love you baby…. »
Attention, je suis quelqu’un de très cérébral… il en jette le rigolo mais il m’en faut plus pour disjoncter !
« je partage jamais ! »
« na ! na ! na ! ne vous a-t-on jamais dit de ne jamais dire jamais ? »
« Jamais ! »
La caissière me répète pour la 5e fois que je lui dois beaucoup plus que le prix de mes serviettes hygiéniques… il faut dire qu’on est acheteuses compulsives les filles et moi !
Je paie et je dégage sans un regard en arrière mais je sens son sourire me railler et ses yeux brûler mon jeans…
Rien ! ni regard ni rien… mais dans ma tête sonne toujours le :
« Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? »
………….
19h40 Venezia Ice :
Dernier pot avant de rentrer, Ghir Touche me raconte ses déboires au taf mais j’avoue ne rien retenir… de toute façon je lirai ça quand elle en parlera sur le blog… Scusa bellissima mais j’ai toujours en tête le Mec des champignons comiques… je la coupe et je lui dis sans intro :
« J’ai trouvé un beau morceau entre les boites de champignons et j’ai laissé filé ! »
« si beau que ça ? »
« yes ! »
« miam ! »
« miamissime ! et même un peu drôle… »
« Aïe ! Si tu dis ça c’est que tu regrettes ! »
« Bof ! Si ça se trouve il est débile ! »
« Et alors ? Lâche toi ! qu’est ce que tu as à foutre de son QI ? »
« Pour qu’il me lâche une bêtise en plein processus ? C’est débandant ! »
« Crois moi si feeling y a, ton cerveau perdra le contrôle ! ça ne sera que physique ! »
« naa, tu sais que ça n’est jamais QUE physique pour moi ! »
« Allez ! Tu le zappes le lendemain au plus tard ! »
« Les coups d’un soir … JAMAIS ! »
« Il ne faut jamais dire jamais Charme ! » elle le dit théâtralement au moment même où j’aperçois le bout de jeans qui attire mon regard vers la cuisse serrée dans le tissu noir qui souligne pas mal les… je ravale ma salive et retentit dans ma tête la même mélodie machiavélique… son pull bleu est retroussé sur des bras pffff… indescriptibles ! tout au plus je pourrais imaginer mon état si je suis otage de son étreinte...
Rien qu’à voir que je ne réponds plus de mes mots comme de mes actes Sainte Ghir Touche comprend que c’est lui le mec des champignons comiques… perspicace ma copine mais trop entreprenante à mon goût ! Elle décide soudain en le voyant m’adresser un sourire provocateur qu’elle a oublié sa mère chez le coiffeur depuis hier !
Mais ?!!??**$
Tiens ! Maintenant il sourit à un jus d’orange pressé !
Sans trop de salamalec, il se lève, avance vers moi et prend place de ma déserteuse de copine !
« Alors on se les partage où ses cornichons ? » AVEC CE SOURIRE !
Je sais pas comment il fait mais il met à fond la musique dans ma tête et je retrouve plus ma télécommande… je n’entends plus que :
« Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? »



Charme Psylle

mercredi 18 juin 2008

Leçon N°1 mistress Martini



Je fais la tranche dans mon coin. Bah oui, c’est ma gueule, je la tire autant que je veux et j’en fais ce que je veux. Quoi ma gueule ? Qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
En plus il revient à la charge : « halalalala ! ce que vous êtes compliquées les femmes ! »
Ce n’est pas le bon moyen pour te faire pardonner mon grand, ça ne t’aide pas beaucoup ce genre de phrases.
Il insiste : « vraiment il faudrait un décodeur pour un mec comme moi pour être sûr de tout capter »
Ce qu’il te faut c’est juste un peu de finesse la brute. Tu t’enfonces, tu t’enfonces, tu coules…
« J’ai rien dit de si blessant, j’ai dit que j’avais envie de te baiser, bien sûr il fallait dire « te faire l’amour » c’est ça ? »
Bon, je ne vais même pas te dire que tu te plantes royalement comme d’habitude, que tu as tout faux sur toute la ligne, de toute façon tu ne comprendrais pas la nuance de mes propos.
Ce qui me dérange au fait, ce n’est pas le terme « baiser » c’est plutôt l’absence du « te ». J’explique : j’aime faire l’amour et j’aime baiser, là n’est pas le problème, mais quand tu dis : « j’ai envie de baiser » c’est dans l’absolu, c’est que tu as envie de tirer un coup c’est tout, et je ne représente qu’un détail dans ce cas de figure parce qu’une autre ferait tout aussi bien l’affaire, c’est genre « où je pourrais la fourrer ? ». Mais lorsque tu dis : « j’ai envie de TE baiser » c’est à moi et rien qu’à moi que tu t’adresses, je suis l’exclusive, l’unique, le seul objet de tes désirs. Voilà la différence gros béta Je suis possessive ? Oui, mais c’est que tu l’es aussi. J’ai un scoop pour toi : les relations mono-avantageuses sont finies et révolues depuis longtemps, réveille-toi ! Tu es possessif et tu veux l’exclusivité, c’est réciproque. Tu sors avec tes potes, je fais une virée avec mes copines. Tu mates les gros nichons, je bave face aux pectoraux bien dessinés, tu aimes les jolies fesses j’adore les beaux culs… tu veux la liberté dans le couple, je te préviens je te prends au mot ce sera pour l’un et l’autre, tu veux juste du sexe pour du sexe, c’est faisable aussi, mais ne me demande pas d’être peu exigeante, mon chéri, tu dois avoir une queue bien vaillante docile disponible joliment ourlée joliment rosée et bien propre sur elle, tu suerais eau et sang s’il le faut mais tu me donnerais du plaisir à chaque fois, je n’accepterais pas l’excuse « du verre en trop » « de ma forte personnalité qui te fais perdre tes moyens » à la moindre petite panne tu dégages !
Voilà c’est dit, et je pense que c’est aussi clair que de l’eau de roches, pas besoin de décodeur, et inutile de me juger compliquée on ne peut pas faire plus simple.

dimanche 15 juin 2008

L'allumeur (1)


Je m’apprête à rentrer. Zut ! La lumière du salon est toujours allumée, lwalid m’attend. D’un coup de brosse je remets en place mes cheveux en bataille d’une main, pendant que l’autre main s’applique à remettre une couche de gloss sur mes lèvres livides. Je rallonge ma jupe et prend soin de mettre un généreux pshitt de parfum. Il ne faut surtout pas que les phéromones du mec aillent chatouiller les narines de mon géniteur obsédé de vertu !
« Bonsoir Baba, mazal fayeq ? »
« Oui j’arrive pas à trouver le sommeil » répond-il en faisant mine d’être concentré sur son journal. En fait, il me scannait du coin de son œil engourdi de sommeil.
« Bon, il n’y a rien d’intéressant dans ce magazine, je vais monter me coucher ».
Super ! Contrôle réussi, le scanner n’a rien détecté.
« Bonne nuit Baba ! » m’empresse-je de dire.
« Tu m’embrasses pas ? »
Waaaaaaa333 ! j’ai parlé trop vite ! Fallait qu’il me la sorte celle-là pour qu’en lui donnant son bisou de bonne nuit il sorte son éthylotest, son détecteur de nicotine, et son senseur de mâle !
« Mmouah ! »…tic tac tic tac…suspens…
“Yallah tsab7i 3la kheir! Iwa siri tne3ssi khlass!”
Ouuuuff! Examen réussi! Je m’affale sur le fauteuil de l’entrée pour récupérer.

Quelques minutes plus tard…

Je tente une dernière fois de sniffer le rail de phéromones déposées sur ma main. L’eau de la douche coule déjà et j’hésite à me mouiller…enfin quelque part c’est déjà le cas ! Je refuse que l’eau lave les dernières traces de son parfum sur moi !
Si on m’avait dit deux heures auparavant que je serai coincée contre lui dans sa voiture dans une ruelle sombre…
Un corps d’Apollon, des lèvres bien charnues, un sourire ravageur, un regard de braise. QI bien au dessus de la moyenne (et le Q aussi !), beau parleur. Ca, c’était pour planter le décor.
Ma boussole interne s’affole dès qu’il est à quelques centimètres de moi. Il me fixe de son regard. Le magnétisme opère, et je perds le nord ! Ses mains se baladent un peu partout, en insistant sur les points cardinaux. Il navigue bien dis donc !
Il me prend délicatement mais fermement par la nuque et rapproche son visage du mien. Je sens son souffle tiède. Je perds le cap ! Ca effleure, ça mordille, ça embrasse (et embrase !), ça mord, ça caresse, ça tripote, ça enfonce ses ongles dans la chair…Mon navire chavire…
Et puis…
Ce soir encore, comme à chaque fois, je me retrouve seule, épave échouée sur un lit froid en train de sniffer ses traces sur mes doigts et fantasmant sur la suite du festin qui n’a jamais lieu ! L’entrée est pourtant toujours alléchante et me met l’eau à la…. La bouche pardi !
Avec lui c’est toujours comme ça, et je ne l’ai jamais compris ! il vient, toc toc frappe à ma porte, j’ouvre , il fout le feu partout, puis se sauve en courant !
Et puis il revient encore et rebelote ! mafhamtch !
Impuissant ? le dispositif pyrotechnique semble pourtant bien fonctionner…Un problème avec moi ? J’en doute puisqu’il revient toujours refaire sa parade en faisant l’éloge de mes courbes…Puceau ??? 32 ans et toujours puceau za3ma ? Une version mâle d’allumeuse tout simplement ?
Mystère et boule de gomme…affaire à suivre…
La Sainte Ghir-touche

lundi 9 juin 2008

Forza PSV (part one)

Psylle, Sainte ghir touche et Volage (les filles, vous ai-je déjà dit que vos pseudos déchirent…par tant de vérité ?!:) sont de sortie ce soir...oups je m'oublierais presque, mais il aurait été grotesque de passer devant des demoiselles aussi belles et sûres d'elles que notre trio P.S.V (Eindhoven:) en forme conquérante comme pour une finale de coupe des Pays-Bas.

Ce soir là, je vous avouerais que votre serviteuse n’avait pas trop l’étoffe d’attaquante et préférait donc battre en défense, au mieux en milieu de terrain, la lecture du jeu n’en est que plus intéressante vous me diriez. J’oubliais de préciser que pour moi la coupe était bien pleine : une année de plus au compteur et un grand trou budgétaire aussi béant que…heu quoi déjà les filles ? Nan…revenez !!! Il ne manquerait plus que vous me lâchiez maintenant, je vois d’ici les yeux mortels de Psylle (au propre pour moi, au figuré pour vous) qui me traite de foireuse de blog à coup de vulgarités, déjà que je ne comprenais pas trop son acharnement contre le porn… Ok, ok, je bas en défense je t’ai dit, baisse ton arme Psylle !!!

Reprenons le récit de nos 3 fermières (rapport au PSV, le club ! Si vous ne suivez pas, ne comptez pas trop sur moi pour combler votre trou culturel (sans vilain jeu de mot aucun:). Elles s’étaient enfin décidées pour un petit pub de la place, un jour de semaine s’il vous plait : Eh oui, nos fermières vous diront qu’il n’est pas très sain de pointer le bout d’un sein le weekend. Pis, d’un regard un tantinet hautain, la petite volage vous dira d’un ton loin d’être convaincu que « ça fait pauvre », que c’est trop « melting pot ». De mémoire d’affranchie, jamais la volage n’a bouclé un mois sans dépannage, rapport que «le matage» ça vous bouffe du temps et le temps est argent. De rage, sa banquière vous dira aussi que son découvert coulerait le Prince Albert (le brise-glace, pas le monégasque, quoique :)… D’où je viens, on appelle ça un Wjeh 9asse7, traduisez : une tête à claques :)

Mais revenons à notre troupeau, je fais du hors jeu et vous ne sifflez même pas …si ?!!...autant pour ma gueule !!!

je vous dirais donc que dans la plus pure tradition du football total néerlandais, notre PSV national est aussi un grand adepte du jeu spectaculaire (mais sans fioriture), tourné vers l'offensive (il faut bien honorer le filet adverse), et qui s'appuie sur un fort impact physique (don plus que naturel, savamment dosé). On est bien dans la mouvance actuelle, tous les spécialistes du ballon rond et des rondeurs en général (pas de discrimination s’il vous plait) vous diront que le « catenaccio » ou le verrouillage du jeu pour les ignares (frérot si tu passe par là, l’ignare te salue) est passé de mode depuis belle lurette, place à l’offensive et à la prise de risque. Les spécialistes du terrain vous confirmeront aussi que le verrouillage pur et dur est une pratique aussi rare que la perle noire au creux de la moule...Azra de son doux nom tahitien (la perle), ne cherchez pas l’erreur, y’en a pas :) (là, je concède, ce n’est plus du hors jeu, c’est du hors stadium…)

En attendant que je refasse ma réentrée sur le terrain, et comme on n’aime pas faire dans le long par ici (volage, carton jaune…quoique tu mérite le rouge vu la suite des événements)…notre P.S.V n’a fait qu’annoncer la couleur et la devise : foncer sans offenser, à bas le verrouillage, droit au filet…

Alors, Gooooaaaaal …ou petit filet ?:)....Bonne soirée à vous.

L'affranchie...